Spécialités: Pédiatrie,Chimiothérapie
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude DRBG2201 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité du dabrafénib en association avec le tramétinib chez des enfants et des adolescents ayant un gliome de bas grade ou un gliome de haut grade en rechute ou réfractaire, avec mutation BRAF V600. Les gliomes de haut grade sont des tumeurs malignes du système nerveux central issues de cellules gliales. Elles sont classées dans la catégorie des tumeurs de grade III ou IV par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), ce qui signifie que ce sont des tumeurs très agressives avec une pathologie caractéristique. Ce sont des tumeurs rares de l’enfant et l’adolescent, représentant 8 à 12 % des tumeurs primitives pédiatriques du système nerveux central. Les traitements actuels des gliomes de haut grade de l’enfant sont limités. Le traitement standard actuel des nouveaux cas diagnostiqués est la résection chirurgicale totale, suivie d’une radiothérapie locale au niveau du lit tumoral, c’est-à-dire dans la région où se trouvait la tumeur avant l'intervention chirurgicale, et d’une chimiothérapie. Le pronostic à long terme des gliomes de haut grade de l’enfant reste sombre malgré des traitements agressifs et les progrès de la neurochirurgie, de la radiothérapie et de la chimiothérapie. Bien que les gliomes de bas grade soient également des tumeurs pédiatriques rares, elles sont 2 fois plus fréquentes que les gliomes de haut grade. Elles forment un groupe hétérogène de tumeurs qui diffèrent par leur localisation, sous-type histologique, âge d’apparition et évolution clinique. La mutation BRAF V600E a été identifiée chez plus de 10 % des patients atteints de certains types de gliomes (à la fois de bas et haut grades). Le dabrafénib est un médicament capable de diminuer la prolifération de plusieurs types de cellules cancéreuses possédant la mutation BRAF V600, y compris dans le mélanome et le cancer du poumon non à petites cellules. Le tramétinib est un médicament capable de diminuer la prolifération des cellules cancéreuses avec une mutation de BRAF et/ou de RAS ainsi que celle des cellules cancéreuses hématopoïétiques issues de leucémie myéloïde aiguë ou chronique. La chimiothérapie par carboplatine en perfusion intraveineuse (IV) et vincristine en bolus IV a été utilisée comme traitement systémique de patients pédiatriques atteints de gliomes de bas grade depuis des dizaines d’années et continue d’être le traitement standard dans plusieurs grandes études. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du dabrafénib associé au tramétinib chez des enfants ou adolescents ayant un gliome de haut grade en rechute ou réfractaire ou un gliome de bas grade. Les patients seront répartis en 2 groupes. Les patients du 1er groupe, ayant un gliome de haut grade, recevront du dabrafénib 2 fois par jour et du tramétinib 1 fois par jour. Dans le deuxième groupe, les patients ayant un gliome de bas grade seront répartis de façon aléatoire en 2 sous-groupes. Les patients du premier sous-groupe recevront du dabrafénib 2 fois par jour PO en continu. Les patients du deuxième sous-groupe recevront une chimiothérapie par carboplatine 1 fois par semaine lors des semaines 1 à 4 et 7 à 10, associé à de la vincristine 1 fois par semaine ; ce traitement sera répété 1 fois par semaine jusqu’à 10 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Après un minimum de 2 semaines de repos sans chimiothérapie, les patients recevront de la vincristine 1 fois par semaine pendant les 3 premières semaines associé à du carboplatine, 1 fois par semaine pendant les 4 premières semaines, suivies de 2 semaines de repos sans chimiothérapie ; ce traitement sera répété toutes les 6 semaines jusqu’à 8 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. En cas de progression selon les critères RANO, les patients pourront recevoir le traitement par dabrafénib associé à du tramétinib. Tous les patients auront une visite de suivi 30 jours après la fin du traitement de l’étude puis ils seront suivis tous les 3 mois pendant au moins 2 ans après le début du traitement du dernier patient inclus.

Essai ouvert aux inclusions

SIOP-Néphro-2001 : Essai de phase 3 randomisé comparant 2 chimiothérapies, avec ou sans doxorubicine, chez des enfants ayant un néphroblastome localisé de stade II ou III. [essai clos aux inclusions] L'objectif de cet essai est de comparer 2 traitements par chimiothérapie, avec ou sans doxorubicine (Adriamycine®), chez des enfants ayant un cancer du rein de stade II ou III, venant d'être opérés. Avant l'intervention chirurgicale, les patients recevront une chimiothérapie standard de 4 semaines comprenant 2 perfusions d'actinomycine D (Dactinomycine®) espacées de 2 semaines et 1 perfusion de vincristine (Oncovin®) chaque semaine. L'ablation du rein se fera une semaine après la fin du traitement pré-opératoire. Les patients seront ensuite répartis de façon aléatoire entre deux groupes pour un traitement post-opératoire de 27 semaines. Dans le premier groupe, les patients recevront en injection rapide de l'actinomycine D toutes les 3 semaines à partir de la semaine 2 et de la vincristine une fois par semaine pendant 8 semaines. A partir de la 11ème semaine de traitement, la vincristine ne sera plus administrée que 2 jours de suite toutes les 2 semaines. Dans le deuxième groupe, le traitement administré sera le même que dans le premier groupe, mais les patients recevront en plus de la doxorubicine en perfusion de 4 à 6 h, toutes les 6 semaines à partir de la semaine 2. Une radiothérapie de 3 semaines sera administrée en plus de la chimiothérapie (semaine 2 à semaine 5) chez les patients dont la tumeur est de stade III.

Essai clos aux inclusions

Étude CALL-FB 01 : étude de cohorte multicentrique chez des enfants et des adolescents ayant une leucémie aiguë lymphoblastique. Les leucémies aiguës lymphoblastiques de l’enfant et de l’adolescent sont maintenant des maladies curables chez 80% des patients. Néanmoins, les traitements disponibles sont lourds, prolongés et insuffisantes pour les formes de haut risque. La leucémie aiguë lymphoblastique est une maladie extrêmement hétérogène en termes de réponse au traitement. L’objectif de cette étude est d’évaluer si l’efficacité de l’asparaginase PEGylée EZ-2285 est ou non supérieure à celle de la L-Asparaginase conventionnelle dans les leucémies aiguës lymphoblastiques B de risque standard et de haut risque et dans les leucémies aiguës lymphoblastiques T de risque standard. Les patients ayant une leucémie aiguë lymphoblastique de la ligne B et T seront considérés séparément et classifiés selon le pronostic de la maladie. Les patients de la ligne B seront classifiés en 4 groupes : - Très faible risque (B1). - Risque standard (B2). - Haut risque (B3). - Très haut risque (B4). Les patients de la ligne T seront classifiés en deux groupes : - Risque standard (T1). - Haut/très haut risque (T2). Les patients des groupes B2, B3 et T1 seront répartis de façon aléatoire en deux groupes. Les patients du 1er groupe recevront l’asparaginase PEGylée EZ-228. Les patients du 2ème groupe recevront la L-asparaginase conventionnelle. Les patients seront suivis par des analyses biologiques et génétiques des cellules leucémiques et la détection de la maladie résiduelle. Les patients seront suivis pendant 5 ans pour évaluer la survie sans événements.

Essai ouvert aux inclusions

Etude SIOPEN : étude de phase 3 randomisée visant à évaluer une phase d’induction, une phase de consolidation et une immunothérapie chez des patients âgés de moins de 21 ans et ayant un neuroblastome de risque élevé. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le neuroblastome est un type de cancer infantile qui prend naissance dans des cellules nerveuses appelées « neuroblastes ». Le neuroblastome de risque élevé est associé à un plus grand risque de récidive que le neuroblastome de risque faible ou moyen. Une étude clinique testant des protocoles de traitement pour le neuroblastome de risque élevé a démarré en 2002 et a vu son protocole évoluer au fil des années et de l’évolution des connaissances médicales. L’objectif de cette étude est d’apporter une contribution importante à la compréhension de nombreux problèmes qui demeurent non résolus chez des patients ayant un neuroblastome de risque élevé. Le but serait de trouver un traitement d’induction capable d’atteindre rapidement et efficacement une réponse métastatique, améliorer la survie sans évènements et réduire l’incidence des rechutes. Trois phases se succéderont au cours de l’étude : une phase d’induction, une phase de consolidation suivie d’une phase d’immunothérapie. Phase d’induction Les résultats de début d’étude ont permis de recommander l’utilisation du G-CSF pour tous les patients, il s’agit d’un facteur de stimulation des cellules granulocytaires qui sont les molécules de « défense » de notre organisme. Il est utilisé dans le but de prévenir les infections pouvant survenir lors d’une chimiothérapie. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du 1er groupe recevront une chimiothérapie d’induction intensive et du G-CSF en 3 cures sur 10 semaines Les patients du 2ème groupe recevront du N7 modifié qui est un protocole de chimiothérapie modifié réduit à 5 cures. Une mobilisation et une collecte les cellules souches périphériques seront effectuées suivie d’une excision complète de la tumeur primaire. Le prélèvement de ces cellules souches vise à les protéger des effets néfastes de la chimiothérapie. Ces cellules souches seront ensuite greffé de nouveau au patient, il s’agit d’une « greffe autologue ». Les patients ayant une réponse métastatique inadéquate n’autorisant pas l’accès à la phase de consolidation devront recevoir 2 cures de TVD (topotécan intraveineuse (IV) de 30 min quotidiennement pendant 5 jours, vincristine en continu sur 48h et doxorubicine en continu sur 24h). Si les patients réunissent par la suite les critères, ils pourront continuer le protocole. Phase de consolidation Les résultats de début d’étude ont permis de recommander l’utilisation de busulfan par voie IV de 2h toutes les 6h sur 4 ou 5 jours associé au melphalan par voie IV en 15 min au moins 24h après la dernière dose de busulfan. Le but de cette étape est de préparer l’organisme à une greffe : elle consiste à détruire la moelle malade par une chimiothérapie et une radiothérapie. Cette moelle délétère sera ensuite remplacée par la moelle saine. La greffe autologue sera réalisée 24h après la dernière dose de melphalan. Les patients recevront une radiothérapie tous les jours sur le site de la tumeur primaire dans les 2 mois, 3 mois maximum, suivant la greffe de cellules souches périphériques. Immunothérapie Les patients recevront ensuite une immunothérapie qui consiste à s’appuyer sur les défenses naturelles pour détruire les cellules cancéreuses et seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du 1er groupe recevront du 13-cis-acide rétinoïque par voie orale pendant 2 semaines toutes les 4 semaines et du ch14.18/CHO par voie IV en continu du 8ème au 18ème jour et de l’aldesleukin (IL-2) par voie sous cutanée sur 2 périodes de 5 jours : du 1er au 5ème jour et tous les 2 jours lors de l’administration concomitante de ch14.18/CHO. Les patients du 2ème groupe recevront du 13-cis-acide rétinoïque et du ch14.18/CHO seul par voie IV en continu du 8ème au 18ème jour. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

Essai ouvert aux inclusions
Celgene MAJ Il y a 4 ans

Étude AZA-JMML-001 : étude de phase 2 évaluant la pharmacocinétique, la pharmacodynamique, la sureté d’emploi et l’activité de l’azacitidine et comparant l’azacitidine aux contrôles historiques chez des enfants ayant un syndrome myélodysplasique avancé nouvellement diagnostiqué ou une leucémie myélomonocytaire juvénile avant une greffe de cellules souches hématopoïétiques. [essai clos aux inclusions] Les syndromes myélodysplasiques constituent un ensemble de maladies caractérisé par la production insuffisante de cellules sanguines matures saines par la moelle osseuse (MO). Les cellules sanguines immatures, appelées blastes s’accumulent dans la MO et le sang et par conséquent, il y a moins de globules rouges, de globules blancs et de plaquettes sains circulants. Les syndromes myélodysplasiques sont considérés comme une forme de cancer et ils peuvent aussi évoluer en leucémie aiguë myéloblastique chez un tiers des patients. La leucémie myélomonocytaire juvénile est un type rare de cancer du sang qui évolue rapidement s’il n’est pas traité. Elle est causée par des mutations de l’ADN des cellules souches de la MO en croissance et affecte surtout des enfants de moins de six ans. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sureté d’emploi et l’activité d’une chimiothérapie par azacitidine et de la comparer aux contrôles historiques chez des patients pédiatriques ayant un syndrome myélodysplasique avancé nouvellement diagnostiqué ou une leucémie myélomonocytaire juvénile avant une greffe de cellules souches hématopoïétiques. Les patients seront répartis en deux groupes selon leur maladie : Dans le premier groupe, les patients ayant un syndrome myélodysplasique recevront de l’azacitidine 1 fois par jour pendant les 7 premiers jours d’une cure de 28 jours pour un minimum de 3 cures et un maximum de 6 cures. Dans le deuxième groupe, les patients ayant une leucémie myélomonocytaire juvénile recevront de l’azacitidine 1 fois par jour pendant les 7 premiers jours d’une cure de 28 jours pour un minimum de 3 cures et un maximum de 6 cures. Les patients seront traités pour un minimum de 3 mois et un maximum de 6 mois jusqu’à la greffe ou la progression de la maladie. Le taux de réponse sera évalué à la fin de la troisième cure dans les deux groupes de l’étude. Chaque groupe sera aussi comparé individuellement aux groupes de contrôle historiques en utilisant des données collectées rétrospectivement. Les patients seront suivis pendant 2 ans après la dernière administration du traitement à l’étude. Le suivi ne sera pas arrêté dans le cas où le patient bénéficie d’un nouveau traitement anti-cancéreux ou d’une greffe de cellules souches hématopoïétiques.

Essai clos aux inclusions

EURONET-PHL-C1 : Essai de phase 3 randomisé évaluant différentes combinaisons de chimiothérapie, chez des patients jeunes ayant un lymphome hodgkinien. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer plusieurs schémas de traitement chez des patients jeunes ayant un lymphome hodgkien. Les patients seront répartis en 3 groupes de traitement Les patients du premier groupe recevront une chimiothérapie comprenant des comprimés de prednisone, des perfusions de vincristine, de doxorubicine et d’étoposide. Ce traitement sera répété au bout de quatre semaines en absence de rechute ou d’intolérance. Les patients du deuxième groupe recevront la même chimiothérapie que dans le premier groupe, puis seront répartis de façon aléatoire en deux sous-groupes de traitement : Les patients du premier sous-groupe recevront des comprimés de prednisone et de procarbazine, des perfusions de vincristine et de cyclophosphamide. Ce traitement sera répété au bout de quatre semaines en absence de rechute ou d’intolérance. Les patients du second sous-groupe recevront le même traitement que dans le premier sous-groupe, mais la procarbazine sera remplacée par la dacarbazine. Les patients du troisième groupe recevront le même traitement que dans le deuxième groupe, mais les patients de chaque sous-groupe recevront jusqu’à quatre cures au lieu de deux. L’efficacité du traitement sera évaluée dans les trois groupes, par une tomographie par émission de positons (TEP) au FDG-F18 à la fin du traitement. Les patients ne répondant pas correctement au traitement une radiothérapie reçoivent dans les 35 jours. Les patients du premier groupe en rechutes tardives recevront un traitement complémentaire par une chimiothérapie de type IEP comprenant des perfusions d’ifosfamide, d’étoposide et des comprimés de prednisone, suivi d’une chimiothérapie de type ABVD comprenant des perfusions de doxorubicine, de bléomycine, de vinblastine et de dacarbazine. Ce traitement sera répété au bout de 50 jours en absence de rechute ou d’intolérance et sera suivi d’une radiothérapie. Les patients du premier groupe en rechutes précoces et les patients des deuxième et troisième groupes en rechutes recevront une chimiothérapie de type IEP et ABVD avec collecte de cellules souches hématopoïétiques après la première ou la deuxième cure. Les patients répondant correctement à cette chimiothérapie recevront une radiothérapie. Les autres recevront une chimiothérapie à haute dose comprenant des perfusions de carmustine, d’étoposide, de cytarabine et de melphalan, suivie d’une greffe autologue de cellules souches hématopoïétiques. L’efficacité du traitement sera évaluée par une TEP au FDG-F18 sept semaines après le début du traitement. Si celle-ci est positive, les patients recevront une radiothérapie. Les patients en progression après le premier traitement recevront une chimiothérapie de type IEP et ABVD, suivie d’une chimiothérapie à haute dose et d’une greffe de cellules souches hématopoïétiques collectées selon le même protocole que précédemment. L’efficacité du traitement sera évaluée par une TEP au FDG-F18 sept semaines après le début du traitement. Si celle-ci est positive, les patients recevront une radiothérapie. A l’issue du traitement, les patients sont suivis pendant 5 ans.

Essai clos aux inclusions